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Le pays de l’or rouge

L’Iran et le safran

Un ingrédient magique dans la culture perse pour des mets aromatiques et colorés qui rayonne dans le monde entier.

Chaque année, la récolte du safran commence au début du mois de novembre. Alors que la plupart des autres plantes ont disparu, les fleurs de cette future épice d’un violet éclatant recouvrent les champs. Elles créent un paysage exceptionnel dans la province du Khorasan méridional par exemple, une région sèche de l’Iran.

Le prix du safran est principalement justifié par son procédé de culture. Celle-ci ne peut être ni mécanisée, ni automatisée, et un laborieux travail manuel est nécessaire à chaque étape de sa production.

Le 90% de la production mondiale de safran est iranienne. Elle est exporté vers l’Afghanistan, l’Espagne, la Chine … où elle est vendue, sans vergogne, sous leur nom.

Vertus

Cette épice magique est utilisée comme condiment pour ses caractéristiques organoleptiques liées à ses propriétés colorantes et aromatisantes. Que seraient un risotto ou une paella sans une pointe de safran ?

En médecine traditionnelle iranienne, on dit qu’il est bénéfique pour réduire le cholestérol et abaisser la pression. C’est l’un des aliments les plus concentrés en caroténoïdes, qui réduisent les dommages causés par les radicaux libres. Cette action anti-dégénérative est utilisée fréquemment en cosmétique.

Le safran doit être récolté tôt le matin, avant le lever du soleil. Si les bourgeons éclosent, la récolte sera encore plus difficile et laborieuse. Celle-ci doit être la plus courte possible afin de respecter la fraîcheur des fleurs pour une saveur optimale.